Voici une série de 14 lettres adressées à un ami laïque imaginaire,

qui ressemble pourtant à beaucoup d’amis athées ou agnostiques rencontrés tout au long de mon ministère.

J’y apporte quelques réflexions que m’ont suggérées des échanges enrichissants, au cours desquels j’ai compris qu’il était contreproductif de s’adresser à des gens clairvoyants comme à des naïfs.

La plupart d’entre eux sont bien conscients des incohérences entretenues au sein d’un Christianisme où la théorie des doctrines est souvent bien éloignée des réalités vécues sur le terrain par celles et ceux qui se veulent « chrétiens », c’est-à-dire disciples du Christ.

D’ailleurs, les nombreuses divergences entre les différentes doctrines et les anathèmes échangés entre ceux qui ne les partagent pas ne sont pas pour rendre l’Évangile plus attractif.

Quelles que soient les différentes confessions chrétiennes, elles détruisent souvent d’une main ce qu’elles bâtissent de l’autre, décourageant les incroyants d’adhérer à l’une plutôt qu’à l’autre.

Ces lettres ambitionnent donc d’encourager les personnes en recherche à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Comprenez : les encourager à admettre que le message de l’Évangile de Jésus-Christ puisse vraiment être de nature divine, même s’il est porté par une Église qui demeure trop humaine, c’est-à-dire sujette à des critiques souvent légitimes.

Puissions-nous donc nous montrer tels que nous sommes, sans le fard d’une fausse piété : nous en serons bien plus crédibles. R.L