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Françoise

Ma rencontre avec le Seigneur

 

Je suis née dans une famille où ma mère était chrétienne par tradition. Elle est devenue chrétienne évangélique suite à une rencontre avec le Jésus de l'Evangile, qu'elle a accepté comme son Sauveur et son Seigneur. Cette expérience lui a permis de vivre une relation de confiance et d'amour avec le Christ. C'est aussi cette relation bien vivante qui a permis à ma mère de traverser et surmonter les épreuves de la vie.

 

À 19 ans, ma mère s'était mariée avec mon père qui était veuf avec quatre enfants, puis elle a eu sept enfants dont je suis l'avant dernière. Au travers de ma mère, j'ai donc eu l'image d'une femme pour qui la parole de Dieu à une grande importance. Je la revoie lors de mon enfance disparaître tous les matins dans sa chambre à coucher, se mettre à genoux au pied du lit pour lire la Parole du Seigneur et prier. Non seulement pour recevoir l'aide dont elle avait besoin pour accomplir sa lourde journée, mais aussi pour prier pour le salut de ses enfants et de son mari agnostique.

 

Quant à moi, lorsque j'étais enfant je participais à l'enseignement biblique que le pasteur apportait à tous les enfants de l'église. C'est au cours d'un de ses enseignements, que le pasteur me fit lire à haute voix Jean 3.16 : "Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle". En remplaçant le mot quiconque par mon prénom. Je me suis sentie concernée, car cette "Parole de Dieu" s'adressait directement à moi, et cette semence y laissa un véritable impact durant les années qui suivirent.

 

À l'âge de 14 ans, j'ai voulu commencer à lire tous les soirs un chapitre de la Bible en commençant par la Genèse. Il ne m'a pas fallu longtemps pour abandonner cette bonne pratique, parce que je lisais la Parole de Dieu de manière intellectuelle seulement, sans avoir encore reçu le Saint-Esprit qui nous ouvre à la compréhension spirituelle des Écrits sacrés. Car, si le Saint-Esprit a inspiré les rédacteurs de la Bible, il est aussi la clef qui en ouvre la porte aux lecteurs de tous les temps.

 

De deux ans plus âgé que moi, mon frère s'était converti à Jésus-Christ c'est à dire qui avait fait l'expérience de la nouvelle naissance et de l'adoption par Dieu comme son enfant. Alors que j'avais 18 ans, il me parlait souvent de ce qu'il avait vécu, et me demandait où j'en étais dans ma relation avec le Seigneur. Il me rappelait que ce n'était pas parce que maman était chrétienne, que je serais sauvée pour autant. Un jour il m'a posé une question très directe : "Et si demain tu mourais es-tu certaine d'être sauvée et de passer l'éternité avec Dieu?"

 

Toutes ces questions m'ont fait prendre conscience que je n'avais qu'une relation vague et lointaine avec le Seigneur et surtout que je ne le connaissais pas comme le sauveur de mon âme. Les yeux de mon esprit se sont ouverts sur la réalité de ma perdition éternelle à cause du péché qui me séparait de Dieu. Le fait de me voir telle que j'étais devant Dieu m'a conduit à une véritable repentance qui m'a permis de recevoir le pardon de Dieu au travers de l'œuvre de Jésus-Christ sur la croix. Je découvrais que Christ était mort pour mes péchés, mais qu'il est aussi la résurrection et la vie.

 

Au travers de cette démarche intérieure, je vivais à mon tour la réalité de la nouvelle naissance et de l'adoption par mon Père céleste. J'expérimentais cette déculpabilisation dont parle l'apôtre Paul aux Romains 8.1-2 : "Maintenant donc, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Car la loi de l'Esprit qui nous donne la vie dans l'union avec Jésus-Christ t'a libéré de la loi du péché et de la mort".

 

Dans cette nouvelle rencontre, par ce cœur-à-cœur avec Dieu, la graine de l'Évangile de Jésus, semée dans mon cœur d'enfant plusieurs années auparavant venait d'éclore. J'étais devenue une nouvelle créature. Comme dit Paul en 2 Corinthiens 5.17 : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature". J'avais donné la liberté à l'Esprit Saint d'ôter mon cœur de pierre, pour y transplanter un cœur de chair, un cœur à l'image à de Dieu. C'est alors seulement que les textes de la Bible ont trouvé un écho qui allait donner un nouveau sens, une nouvelle perspective à ma vie.

 

Quelques mois après avoir été adoptée par Dieu, j'ai eu l'opportunité de faire un camp pour jeunes chrétien, où le thème principal était la consécration. Le moment pour moi était venu de faire un autre pas dans la foi. Si j'avais pu bénéficier et recevoir gratuitement le salut par la foi en Jésus (lui le Juste, puni pour des injustes), tout au fond de moi, je ressentais le besoin de me consacrer corps, âme et esprit à son service. Or, je réalisais que le service pour Dieu passe obligatoirement par le service pour les autres. En effet, Jésus nous en a donné l’exemple, lorsqu'il a lavé les pieds de ses disciples. (Cf. Jean 13.3-17) D’autre part, Jésus nous rappelle en Matthieu 20.28 : "que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. "

 

À partir de là, et très rapidement, ma vie a pris la coloration du partage, du témoignage… Mais pour autant, je ne suis pas devenue inconsciente de mes lacunes et de mes faiblesses personnelles. Si la perfection ne nous est pas accessible dans ce monde, nous avons la responsabilité de tendre vers elle. L'idéal de ma vie est de pouvoir expérimenter le plus souvent possible cette parole de l'apôtre Paul, dans Galates 2.20 : "J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi".

 

Pour ma part, la parole de Dieu reste au centre de ma vie, elle est la référence par excellence, la norme en matière de foi et de vie. Comme il est dit dans Hébreux 4.12 : "Car la parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante que toute épée à double tranchant. Elle pénètre jusqu'au plus profond de l'être, jusqu'à atteindre âme et esprit, jointure et moelle, et elle juge ainsi les dispositions et les pensées du cœur."

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