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Rita

'J'ai placé ma confiance en Jésus et je n'ai pas été déçue !'

C’est en 1972 que j’avais rencontré le Seigneur pour la première fois, mais c’est seulement en 1978 que je suis vraiment née de nouveau. Voici en quelles circonstances.

 

Je connaissais alors une récidive de la maladie de Crohn, une affection encore peu connue à l’époque. Après deux ans de répit, mon état s’était brusquement dégradé. Les médicaments qui m’étaient prescrits n’étaient pas vraiment adaptés, et tout ce que je mangeais et buvais ne faisait que traverser mon corps sans être assimilé. Bientôt, épuisée par mes nuits passées aux toilettes, je ne pouvais même plus me lever.

 

Après plusieurs hospitalisations ici et là, mon médecin décida de me faire soigner à la clinique universitaire Saint Luc, à Bruxelles, où je suis entrée dans le service d’un professeur réputé. Complètement épuisée, j’ai d’abord dû passer quelques temps en soins intensifs, afin de retrouver les forces qui me permettraient de supporter une série d’examens pénibles qui, à l’époque, ne se faisaient pas encore sous anesthésie.

 

Après la première coloscopie, le professeur est venu me trouver dans ma chambre et ne m’a pas caché la gravité de mon état : « Écoute petite, tu es au bord du gouffre. Un pas de plus et tu tombes dedans. Si tu te laisses aller, je ne pourrai rien faire pour toi… » Avisant alors la photos de mes enfants sur la table de chevet, il la pointa du doigt en ajoutant : « Bats-toi pour eux ! » Il faut savoir qu’à cette époque, j’étais profondément déçue par ma vie privée et que je me sentais très seule.

 

Le soir suivant, mon attention fut attirée par un petit crucifix attaché au mur de ma chambre et, de mon lit, je me suis mise à parler à Jésus : « Tu sais Jésus, j’ai entendu parler de toi, de ta vie, de ta mort, de ta résurrection. Je sais que comme moi aujourd’hui, tu as connu l’angoisse et la peur… Alors, si tu m’aides, si tu m’enlèves cette angoisse et cette peur, si tu me guéris… Alors, je te le promets : je te chercherai, je te trouverai, je serai ta servante et je te serai fidèle pour toujours. » (Voir le Psaume 37.7)

 

Quelques jours plus tard, je mangeais un petit bout de pain et le digérais ; puis un peu plus, jour après jour. Je commençais aussi à faire quelques pas avec le kiné. Entre temps, on avait trouvé et commencé un traitement à base de cortisone, puis de l’un de ses dérivés. Après dix mois d’hospitalisation, je pouvais enfin rentrer à la maison. Six mois plus tard, après un nouvel examen du colon, le professeur est entré dans ma chambre pour m’annoncer une nouvelle extraordinaire : «  C’est un véritable miracle ! En principe, c’est impossible, et pourtant vous voici guérie : plus de Crohn ! »... C'était formidable : certes, le professeur avait fait du bon travail ; mais je savais qu'au-delà du traitement, Jésus avait posé sa main sur moi.

 

Mon cœur était rempli de reconnaissance pour mon Sauveur. Désormais, ma vie ne serait plus jamais la même. Jésus m'avait montré son amour pour moi : je ne pouvais que tenir mes engagements en me livrant sans retour à mon Seigneur !

 

Cela fait maintenant 45 ans que ces événements se sont déroulés, sans aucune récidive… Merci Seigneur ! Pour moi, les paroles du psalmiste sont devenues une réalité : « Ils sont heureux, ceux qui trouvent leur force en toi, Seigneur, ceux qui partent vers toi de bon cœur. Quand ils passent par une vallée désertique, Dieu la change en oasis, et les premières pluies la couvrent de bénédictions. En avançant, ils sont de plus en plus forts et se présentent devant Dieu à Sion. » (Psaume 84.5-7)

 

Aujourd’hui, je tiens toujours ma promesse. Mon mari est un chrétien engagé, et avec lui, cela fait plus de vingt ans que nous servons le Seigneur de tout notre cœur : « Seigneur, veuille détourner nos regard de tout ce qui pourrait te voiler à nos yeux, afin que nous soyons toujours plus attirés vers Toi et occupés de te servir avec fidélité. »

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