top of page

Nino

D'une idéologie à l'autre

jusqu'au Christ Jésus

Enfant, j’ai été baptisé dans l’Église catholique, alors que Maman n’était pas pratiquante et que Papa se disait athée. Ensuite, j’ai suivi les cours de Religion catholique à l’école primaire.

Pendant ce temps-là, j’assistais chaque semaine à des réunions récréatives chez un chrétien protestant engagé. Entre autres choses, il nous parlait de Jésus, mais aussi de Saul de Tarse, persécuteur de l’Église et de sa conversion miraculeuse sur le chemin de Damas, avant de devenir l’apôtre Paul.

 

J’ai également suivi le catéchisme à la Mission catholique italienne de Quaregnon, mais après quelques désagréments, je n’ai plus continué. Je n’ai donc jamais fait ma « communion solennelle ». En ce temps-là, j’allais au cinéma le dimanche après-midi, et je me souviens d’un film plus ou moins historique où l’on voyait des chrétiens livrés aux fauves à cause de leur foi.

Plus tard, alors que j’étais marié, j’ai suivi un enseignement sur les Sciences humaines qui comprenait un cours de Philosophie. Le professeur était un catholique charismatique qui nous enseignait les différentes théologies chrétiennes. Cela m’avait beaucoup intéressé.

Un passage avait particulièrement retenu mon attention. C’était lorsque Jésus est dans le temple et que l’on veut l’éprouver à propos de l’impôt dû à César. Sa réponse : « Rendez à César ce qui lui revient et à Dieu ce qui lui revient » m’avait beaucoup étonné. Le professeur nous faisait remarquer que dans ce passage, Jésus respectait l’autorité civile et ne prônait pas l’insurrection. Ce qui plus tard, fut confirmé par les apôtres Paul et Pierre, qui eux aussi, enseignaient le respect des autorités civiles.

Je suis certain que ce saint homme a prié pour mon salut.

 

Quelques années plus tard, je me suis installé comme « marchand de frites ». Je gagnais un peu d’argent, mais quelque chose n’allait pas bien dans mon cerveau. En fait, une maladie mentale commençait à se déclarer et me laissait très désorienté, si bien que j’ai dû être hospitalisé. Lors de mon séjour à l’hôpital, j’ai reçu la visite d’un ami d’enfance devenu chrétien évangélique dans une église du Borinage. Il m’a demandé si j’acceptais qu’il prie pour moi. Évidemment j’ai accepté, car j’espérais un miracle qui me rétablirait.

Suite à cette visite, je me suis dit : « Voilà quelque chose que je n’ai pas encore exploré. » Et dès la sortie de cet établissement, je me suis intéressé aux Évangiles que j’ai lus et relus, car j’étais frappé par la personne de Jésus. Un ami de la famille, aussi un chrétien évangélique, venait me voir de temps en temps, et nous parlions en semble. Voyant que je désirais en savoir plus, il m’a invité chez lui pour rencontrer la pasteur Roger Lefèbvre. Nous avons parlé assez longtemps… Et c’est ainsi qu’après quelques fortes hésitations, j’ai « atterri » dans l’Église protestante évangélique d’Ath. C’était fin ’89 début ’90.

Au cours de cette période, j’ai été plus particulièrement touché par la lecture d’Ésaïe 55, Jean 3.16, et Jean 1.12.

 

Par la suite, mon cheminement a été très lent : il n’est pas évident de se défaire de son ancienne vie et de son ancienne mentalité. Mais après réflexion, après toutes ces années, je me rends compte que le Seigneur m’avait préparé à le recevoir comme mon Sauveur et Seigneur. Il a toujours été avec moi, pardonnant les péchés que je lui confessais. Malgré ma maladie, ou grâce à elle, et avec le soutien de mes frères et sœurs, il m’a gardé jusqu’à ce jour : il est mon Sauveur et mon Dieu, l’Éternel Tout-Puissant qui a bien voulu s’intéresser à moi.

Merci Seigneur !

 

Nino Abbate, janvier 2021

bottom of page